[BACKGROUND / CARRICATURE] Xelo

Parfois, les légendes et mythologies sont éphémères, on découvre bien vite leurs origines, si elles étaient fondées ou véritables, si leur raison d'exister étaient valables. Rapidement, elles passent de légendes à mensonges, ou de mensonges à légendes. Rares sont celles qui ont traversées les âges, rares sont celles qui ont survécues au torrent de mensonges qui varient d'une légende à l'autre, que ce soit la même, ou non.
Par la suite, les âges effectuent leur jugement : pourquoi garder des histoires qui ne sont que médiocres, quand on peut garder la stèle sur laquelle est sculptée un récit d'une grande valeur ? Pourquoi se contenter de la garde d'une épée si on peut retirer l'épée divine de son piédestal ? Ce n'est qu'une question de choix, les anciens ont fait le leur, et ce depuis bien longtemps. Douze héros sur lequel s'inspire un peuple encore jeune, avec plein d'idées en tête. Douze héros, pas un de moins, ni de plus, douze véritables légendes.

Celle-ci n'en est pas vraiment une : ce n'est que l'histoire de ma vie, ma pénible vie. Celle d'un Xélor incompétent, qui a eu pour seul objectif durant toute sa misérable vie de survivre. Je ne vaux pas plus qu'un autre, certes, mais pourquoi serais-je moins bien que lui ? Dans ce monde, ce n'est qu'une histoire de pouvoir : ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire, qu'elle soit vraie, ou fausse. La valeur d'une personne varie en fonction de son pouvoir.
Plus on est puissant, plus on est connu, plus on est valorisé. Moi, je suis quoi ? Un paysan. Il n'y a nul part de la gloire là-dedans, et pourtant, j'écris ça. Pour que tout le monde sache à quel point un paysan peut se démontrer, sortir du lot, à quel point on peut changer, du jour au lendemain : oui, si j'écris ça, ce n'est pas pour que vous comptiez mes exploits, c'est simplement pour continuer à vivre, même après que je serai mort, c'est tout bonnement pour ne point être oublié aussi vite que Francisque Kabroule.
Ces chapitres sont pour la plupart des carricatures hilarrante de mes aventures, car je déteste réécrire des histoires exactement comme elles se sont passées. Ce que je vais raconter s’est véritablement passé, mais d’une autre façon, même si au final, ça revient au même.

Acte 1 : Il faut bien commencer par quelque chose, non ?

Chapitre 1 : La situation actuelle ?

Je m'en souviens encore. Je respirais cette délicate brise, cette brise pure, qui a valu la gloire d'Incarnam, cette brise non polluée, cette brise divine. Je sais que pas mal de gens n'en ont rien à cirer, d'Incarnam. Vous vous apercevrez que j'ai une furieuse tendance à m'accrocher aux choses que les autres jettent, et pour moi, c'est ce qui fait de ma façon de faire une méthode de narration complexe... enfin, on s'éloigne, j'écrivais donc au sujet de cette brise. Incarnam, ça fait longtemps, mais combien de temps exactement ? Pas mal de temps... mais passons à Amakna.
J'étais dans une petite maison en pierre. Je vivais seul, mes parents m'avaient envoyé ici pour me former à l'art de la Paysannerie, ce que j'ai d'ailleurs fait, et maintenant que je suis devenu un Paysan rompu à faucher des céréales, je comptais bien retourner leur rendre visite, néanmoins, je travaillais en temps que mercenaire solitaire pour survivre, en effectuant quelques contrats (dont la difficulté ne dépassait cependant pas une étoile).

Le chemin semblait éternel, à chaque pas que je faisais, je m'enfonçais encore plus dans la faune et la flore des lieux. Certes, il y avait quelques feuilles vertes, humides, qui-plus-est, mais, excepté ces feuilles mortes, il n'y avait rien d'autre que des céréales, et d'autres encore sous les arbres, sous les herbes, partout.
Bientôt, se détachait devant moi une autre maison, avec un soldat non loin, à la garder : pas moins de cinq secondes après cette merveilleuse découverte, j'étais devant ce chevalier, à me demander qu'allais-je faire. Finalement, je lui ai demandé de m'ouvrir la porte, chose qu'il fit sans hésiter, et j'étais devant un escalier, au milieu de la petite pièce. La descente fut très rapide, et dès que je posai le pied à terre, un frisson parcourut mon corps. C'était donc ça, les sous-terrains d'Amakna. Une merveilleuse petite mine, cachée dans une habitation abandonnée, malgré certains dires qu'on aurait mieux fait de ne pas entendre.
Pendant deux longues heures, je m'étais préparé à l'aventure dans laquelle je m'étais fourré : j'allais faire quoi, déjà ? Ah oui, j'ai été engagé en tant que mercenaire afin de récupérer une pierre précieuse, comme tout bon aventurier qui se respecte : bon d'accord, mon histoire n'est pas très originale, je suis un aventurier qui vit avec des contrats, certes, mais j'espère sortir du lot d'une façon ou d'une autre.
Dès que j'avais entendu ce bruit, il ne faisait plus aucun doute : il y avait des monstres dans ces galeries, ça sentait le piège à plein nez. J’avançais doucement dans la mine, à la recherche de la fameuse pierre, l'épée à la main, prêt à tout pour riposter face à une embuscade ennemie... mais dans quel pétrin suis-je encore allé me fourrer ?

Chapitre 2 : Hmmm ? De l’action ?

Au bout de ce tunnel… ah tiens, quelle surprise, il y en avait un autre. J’avançais pour ainsi dire à la vitesse d’un piou auquel on aurait arraché les deux pattes, si c’est vous dire. Je tremblotais, j’avais peur… bref, vous avez compris. Si on me mettait un masque sur le visage, une paire de mouffles à trois doigts du lépreux Lark’Ozul, des bottes d’Henrick Noreye, on pourrait facilement me confondre avec Francisque Kabroule, lors d’une soirée trop arrosée à Astrub… ah, le bon vieux temps.
Soudain, une sorte de mec se pointe devant moi, avec un os qui lui traverse les narines. Il ressemblait à ces Kanniboules, sauf qu'il n'avait aucun masque, il s'agissait sans doute d'un mangeur de chair humaine... j’étais étonné, mais, prenant mon courage à deux mains – et mon épée, par la même occasion -, je m’approchai de lui.

Kanniboule - Bon ben, est-ce que tu vas finir par te décider ?
Xelo - Hein ?
Kanniboule - La trappe, dans sept mètres, ça fait cinq minutes qu'on attend que tu marches dedans.
Xelo - Quoi ?
Kanniboule - Ecoute, c'est déjà pas facile de se tenir embusqué ici toute la journée, donc s'il faut aussi baver devant les touristes... si tu comptes encore rester ici à te faire dessus, tu pourrais au moins avoir l'extrême obligeance d'éviter le piège et de sortir d'ici ?
Xelo - Bon ben, je ne vais pas vous déranger plus longtemps... c'est par où la sortie ?
Kanniboule - Droit derrière moi, et attention à la trappe.

Bon, je vais avouer que je ne m'y attendais pas. J'avais voulu rire, mais j'aurai sans doute finit dans la marmite. Enfin bon, l'autre est retourné derrière la pierre, avec ses copains embusqués, et moi, j'ai continué la route, me doutant de rien, quand j'étais parvenu à la sortie. Devant moi, aux murs, les pierres que je recherchais - j'en ai pris plus que je ne pouvais en porter -. Une fois dehors, je me suis rendu miraculeusement compte que, si j'avais pris la peine d'avancer une vingtaine de mètres derrière la fameuse maison, et ben, y avait l'entrée... extraordinaire, n'est-ce-pas ? J'en suis ressorti vivant, c'est déjà ça. Maintenant, direction le Village d'Amakna, pour ma récompense.

Chapitre 3 : Le Stand de Pêche

Je continuais à marcher, à marcher vers le village. J'étais où encore ? Ah oui, aux alentours de Sufokia. Eh ben, j'me souvenais encore de mon périple à travers cette grotte. Finalement, j'suis sorti bien plus loin que je l'avais prévu : enfin, de l'eau, je ne m'en plains pas. L'eau est drôlement calme, d'ailleurs. Les pious s'amusent à regarder des moskitos, tout va bien quoi. Le vent est d'un calme... un calme absolu, la mer est splendide. A ma gauche... ah ben tiens, j'l'avais pas vu. Une sorte de pancarte, à l'entrée de Sufokia. Je m'approche pour la lire.

Xelo - Alors... "Pichine de Sufokia. Venez, par pitié."

Bon, le nom est vraiment pas terrible. Mais ça a l'air sympa, alors j'y suis allé... une fois arrivé devant, mes yeux s'écarquillèrent devant l'immense Pichine, et là, je vis quelqu'un qui accourut vers moi.

Gérant - Un client ?! Un clieeent ! Bienvenue à la Pichine de Sufokia !
Xelo - Ouais, salut.
Gérant - Le système est simple, tu achètes une canne à pichon, et tu pêches des pichons !
Xelo - Ah ouais ? Sérieusement ?
Gérant - La partie vaut cent kamas.

Après l'avoir payé, j'ai commencé à pêcher : et après quelques tentatives, j'ai pu remarquer que ses poissons, là, étaient tellement durs qu'on ne pouvait pas les ouvrir, à peine si ma Dragodinde voulait les manger. Les heures passèrent, et le soir-même, je quittai Sufokia, avec dans ma main... en faite, j'avais rien dans ma main. Le soleil se couchait peu à peu sur les plaines immortelles d'Amakna : je devrai me dépêcher.

Chapitre 4 : Après la conquête !

Eh ben, deux jours que je marche, et je suis presque. Je regarde aux alentours : rien, toujours rien, à part des arbres, des papillons, et des bouftons, quand soudain, j'aperçois au loin le village, à l'ouest. J'étais d'une joie sans limite, du moins, jusqu'à ce que je vis que le village était à feux et à sang ! J'accourus donc vers le village avant de voir que les Brâkmariens et les Bontariens s'y livraient une guerre sans merci... et l'un d'entre eux m'avait mit sa dague sous ma trempe.

Brâkmarien - Dit-moi où est parti le Héros Bontarien ?
Xelo - Le... le... quoi ?
Brâkmarien - Je ne répéterai pas ! ?
Xelo - D'a... d'accord... le... le héros... Bontarien est parti pa... par là.
Brâkmarien - Là-bas, c'est le Village, et j'en viens !

Ah oui, pas faux... mais je sais pas qui c'est, son héros, n'empêche !

Xelo - Ah oui... hé hé... c'est ballot... ben... je crois que... qu'il est parti par là.
Brâkmarien - Astrub ? Merci le mioche, et maintenant, du vent !

Dans la minute qui suivit ce "glorieux et légendaire" affront, les Brâkmariens désertèrent les lieux, après y avoir imposé leur prisme de conquête. En quelques minutes, le calme et la joie reprirent leur cours et... ah ben putain ! J'me suis fait dessus ! Et en plus, voilà ma commanditaire qui ramène son museau...

Jeune fille - Hum, tu as ma pierre ?
Xelo - Ouais, ouais, la voilà. Tu sais, pour l'avoir, j'ai dû surmonter de terribles dangers, survivre face à des meutes de loup indigène, faire preuve de courage exemplaire, et...
Jeune fille - Mouais... en tout cas, ton dernier acte de courage a laissé des traces sur ton pantalon.
Xelo - Tais-toi ! Et donne-moi mon butin !
Jeune fille - Tiens, voilà tes dix milles kamas, ton collier d'harmonie, et ta peluche bouftou.
Xelo - Ouais, merci, et heu... salut ! Enfin, me voilà riche ! Avec dix milles kamas, je vais pouvoir faire tellement de choses ! M'acheter des équipements, du pain, me payer des soirées en taverne, gaspiller mon argent pour des choses qui me serviraient même pas...
Jeune fille - Ça, je te rassure, tu le fais déjà.

Après lui avoir mit mon épée entre les deux yeux, et après avoir par conséquent récupéré la pierre que je venais de lui donner, je fis l'inventaire de mon argent. Bon, à ce moment-là, j'avais trouze milles kamas - terme utilisé à l'époque pour dire qu'on en avait beaucoup -, et je comptais d'ailleurs les utiliser... la question, c'est le "Où ?" qui hante mon esprit. Le village avait beau s'être rapidement remit de ses plaies, les marchands avaient fermé leur magasin pour un bon bout de temps : il fallait donc que je fasse un choix, je pouvais aller à Astrub, ou attendre ici que les magasins rouvrent... nul doute que mon choix se portait sur Astrub, j'avais assez vu le visage de cette fille aujourd'hui. J'entamais donc encore une fois un long périple en direction d'Astrub. La végétation, tout ça, ça me tapait sur le système. C'est vert, ok, mais ça ne tient jamais très longtemps.
Sur la route, hé hé, j'y pense, il y avait cette fille, là, comment elle s'appelait déjà ? Ah oui, Louise. Elle était belle, riche, et surtout, surtout, il s'agissait d'une voleuse expérimentée... hé hé, je m'en souviens. Alors, pour l'occasion, je l'avait assomé à l'aide d'une technique très ancienne utilisée depuis longtemps par les Chamans. Plus familièrement, on appelle ça le "Bourrinage". Tout le monde connaît le principe ? Oui ? Donc on continue : j'ai donc employé cette légendaire technique pour assommer la jolie demoiselle, et je fouillais son corps pendant qu'un Iop, je crois, venait d'arriver.

Iop - Salut, tu fais quoi ?
Xelo - Je regarde si elle n'a pas autre chose que des kamas sur elle, parce...
Iop - Oh la belle paire de...
Xelo - Oh !
Iop - Heu, ahem, bref, ravi de t'avoir rencontré, et heu, ben salut !

Et heu, donc par la suite, ahem, j'ai repris le chemin de la route, vers la Montagne des Craqueleurs... tout ça pour aller à Astrub, j'vous jure ! Bon, d'accord, l'escalade fut rapide. Oui, le danger était minimal. Oui, il est franchissable en deux heures si on ne monte pas vers le Pic, mais tout ça n'a pas empêché mes quatorze chutes avant de trouver le bon point d'appui ! Enfin, passons, le ciel, rien à décrire, il était toujours aussi bleu qu'à Sufokia, les rochers, eux, luisaient de blancheur... enfin, ça, on s'en tape. Une fois que je suis arrivé de l'autre coté, je me suis rendu compte d'un truc qui m'a choqué : j'suis dans un cimetière !

Chapitre 5 : Un cimetière ? Bah super !

Je marchais au milieu des tombes, beuh, c'était pas super je dois dire. Partout autour de moi, des Ouassingues, des Gargrouilles, des tombes, des cadavres, et des... tombes. En effet, il s'agissait d'un paysage fort diversifié. Au loin, je pouvais percevoir une crypte, une énorme crypte, imposante. Compte tenu de la taille du machin, il devait renfermer pas mal de trésors... assez pour que je devienne riche. J'approchais donc de l'immense bâtiment, tout en cherchant une possible entrée, jusqu'à ce que je vis cette énorme porte juste devant mon nez. Je n'osais bien sûr pas entrer seul, et je vis le Iop d'hier s'approcher de moi.

Iop - Tiens, t'es pas encore mort toi ?
Xelo - Tu sais ce qu'il y a là-dedans ?
Iop - Heu, des morts ?
Xelo - Des trésors, surtout.
Iop - Tu serais pas un peu Enutrof par hasard ?
Xelo - Heu, je crois pas.

Après ces mots, et juste après, le Iop toqua à la porte.

Xelo - Mais tu fous quoi ?!
Iop - Ben, je frappe pour qu'on vienne nous ouvrir !
Xelo - Je ne crois pas qu'ils vont ressusciter juste pour ouvrir une porte, crétin !

Comment ça, il est petit, le chapitre ? Normal, la suite sera bien plus grande...


[HRP] Comme vous vous êtes sûrement rendus compte, ce RP est une caricature de mes aventures (qui a dit qu'un Background devait être très sérieux ?). Contrairement à ce que vous pensiez, ce Background est donc humoristique, le prochain que je ferai sera bien plus sérieux Cette histoire relate tout, depuis le début de l'aventure à ma rencontre avec Blood-Lust. Laissez vos commentaires après le 1er Post si vous voulez Bon jeu. [/HRP]

Kanniboule - Bon ben, est-ce que tu finir par te décider ?
Xelo - Hein ?
Kanniboule - La trappe, dans sept mètres, ça fait cinq minutes qu'on attend que tu marches dedans.
Xelo - Quoi ?
Kanniboule - Ecoute, c'est déjà pas facile de se tenir embusqué ici toute la journée, donc s'il faut aussi baver devant les touristes... si tu comptes encore rester ici à te faire dessus, tu pourrais au moins avoir l'extrême obligeance d'éviter le piège et de sortir d'ici ?
Xelo - Bon ben, je ne vais pas vous déranger plus longtemps... c'est par où la sortie ?
Kanniboule - Droit derrière moi, et attention à la trappe.

Inspiration du donjon de Naheulbeuk sur le coup non ?
Sinon, félicitation à toi, ton BG est vraiment prenant

Ouais, inspiration du Donjon de Naheulbeuk :'p Comment s'en passer, hein ?

Eh bien, tu m'as conquis...
On doit être fan des mêmes choses, du RP, des parodies de RPGs (les vrais, les "Pen&Paper") etc...
Mais ça manque un peu d'escaliers, de terreaux castrés, de rouge qui fais peur aux gosses, d'anneaux de Mithryl , de Rogers et de "Dance, Dance"... Enfin, tu vois surement de quoi je parle, non?
En tout cas, bravo.

(Juste, fais attention, il y a quelques fautes d'accords etc. dans les premiers paragraphes ^^)

Je vois de quoi tu parles, mais ne t'en fais pas, ça va venir Oui, on doit être fan des mêmes choses :p

Je viens de sortir le Chapitre 4, et je prépare le Chapitre 5 (vous allez vous fendre la poire :p). Je voulais sortir du lot, car j'ai pu remarquer que dans le Clan on me prenait vraiment pour quelqu'un de très sérieux, certes, c'est le cas, mais je peux aussi être le contraire.

Les fautes d’inattention sont corrigées