Candidature de World-war

L’histoire que je m’en vais vous narrer en cet instant, n’est autre que mon histoire. Le récit de ma vie en quelque sorte. Que vous le trouviez ennuyant ou libre à vous de trouver des adjectifs péjoratifs, je vous demanderais de la lire jusqu’ai bout. Après cela, votre jugement sera accepté sans rechigner.
Cela étant dit, voici le commencement de ma vie…

C’était un matin où la neige couvrait l’horizon de sa couverture immaculée. C’est à ce moment là que retenti, dans la modeste masure de mes parents, mon tout premier cri. Quel ne fut pas leur ravissement de tenir dans leur bras, le petit cra à l’intérieur duquel se mêlaient leur sang.

Mais, les réjouissances furent de bien courte durée… Une nuit, où la lune était cachée derrière les nuages noirs du crépuscule, un sram perfide tua sans raison aucune, mes parents d’un coup de dague empoisonnée pendant leur sommeil. Alors qu’il s’approchait de mon berceau en bois de bombu pour me faire subir le même sort, un grand cra est apparu. Enveloppé d’un apaisante aura dorée, il chassa l’assassin et me prit dans ses bras, tout contre sa cuirasse d’or et d’argent. D’immenses ailes d’une blancheur éclatante se déployèrent dans son dos et nous nous envolâmes.
J’étais alors trop petit pour me rendre compte du vide qui serait à jamais le partenaire de ma vie.

Ce sauveur providentiel avait dans la voix, le regard et dans sa façon d’être, quelque chose qui imposait le respect. De lui émanait une grande pureté.

J’ai eu l’honneur et le privilège qu’il me prenne sous son aile, et aujourd’hui je ne suis pas peu fière d’avoir été son pupille.

Ce personnage qui pourtant m’a sauvé la vie, m’a éduqué et m’a appris tout ce que je sais, reste dans mon esprit, brumeux et mystérieux… Je n’ai même jamais connu son nom, je l’appelais simplement « maître ».

Il m’emmena des plus hauts sommets combattre de terribles yétis, aux plus profonds des souterrains pour réduire en miette les plus énormes des dragons. Mais il m’apprit beaucoup d’autre chose, comme lire et compter, dompter les dragodindes les plus sauvages du continent, et certaines que j’ai oublié en ce jour.

Et pour tout cela je lui en serais éternellement reconnaissant.

Lors d’une de nos escapades, un morceau de papier attira mon regard. C’était en fait une affiche, placardé sur le mur de la taverne d’Astrub. Je le tirai par la manche pour qu’il me permette d’aller regarder cela de plus prêt.
C’était bien une affiche, et cela me plus dès que j’eu lut les premiers mots. Il était écrit :
<< Aventurières ! Aventuriers ! Un clan de mercenaire est en train de se développé et il a besoin de vous ! Vous aimez l’esprit fraternel et convivial d’une assemblée de grands guerriers, vous serez à votre place parmi le clan LAHAANO ! >>

Dans ma tête je me voyais déjà prendre mon envol et partir a l’aventure avec ces valeureux personnages qui devaient composés ce fabuleux clan !
Mais comment partir ? Comment abandonner la personne qui s’était démené pour moi ?
Mon mentor sentant mon trouble, s’agenouilla et posa sa puissante main sur mon épaule. Sa voix grave mais douce comme la soie je l’entend encore retentir parmi la cohue qui nous entourait.
<< World, je sais que depuis longtemps tu rêve de liberté. Fais moi honneur et rejoins ce clan, accompli de grandes choses, mais n’oubli jamais ceci, ne te bas pas pour toi, ne te bas par pour moi, mais bas toi pour a justice. Faibles et miséreux leur cœur vaut de l’or, veuves et orphelin feront circulé ton nom parmi la plèbe, aucun roi ne pourra te mener aussi haut que eux t’élèveront. Maintenant va. Je suis fière de toi. >>

La gorge serré par l’émotion, je ne pus rien articulé, mais son sourire chaleureux me dit qu’il comprenait…

Après cette scène, je suis rentré dans la taverne pour quérir de plus amples information. Le barman m’en appris volontiers autant que j’en voulu apprendre. Et je me saisi de ma plus belle plume de kwak pour remplir le formulaire qu’il me fournit.
Après maintes et maintes ratures, le résultat me paru à peut près convainquant. Respectant la consigne inscrite au bas de la feuille je rendis le parchemin au tenancier.
Et me voila, c’est en cet instant que j’attends vos avis car, le patron à dut vous faire parvenir mon rouleau.



A vous de juger mesdames et messieurs !